
La baisse de l’octroi de crédit est surtout perceptible au niveau des crédits à la rénovation d’un logement qui chutent de 23% par rapport au second trimestre 2016!
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Il ressort des nouveaux chiffres de l‘Union professionnelle du Crédit (Upc) publiés le 27 juillet que tant le nombre de demandes de crédit que le nombre de crédits octroyés ont connu une sérieuse diminution par rapport à l’année précédente. Ce sont les crédits à la rénovation d’un logement qui enregistrent la chute la plus sévère.
• Demandes de crédit
Le nombre de demandes de crédit, hors celles relatives aux refinancements externes, a connu au deuxième trimestre une baisse de plus de 21% par rapport au même trimestre de
l’année précédente. Le montant de crédit correspondant a connu une baisse de 8,5%.
• Crédits octroyés
Au cours de cette même période, près de 65.000 nouveaux crédits ont été octroyés (soit une baisse de 7,7% par rapport au deuxième trimestre de 2016) pour un montant total de 8,2 milliards d’euros (ce qui représente par contre une progression de près de 6%).
La baisse de l’octroi de crédit est surtout perceptible au niveau des crédits à la rénovation d’un logement (-4.687, soit -23%!). En revanche, l’Upc relève une augmentation du nombre de contrats de crédit conclus pour l’achat (+871, soit +2,7%), la construction (+609, soit +7%) et pour l’achat assorti d’une rénovation (+231, soit +11%).
Par ailleurs, si près de 9.000 refinancements externes ont encore été octroyés, le nombre total de refinancements externes a connu une chute vertigineuse au cours du deuxième trimestre de 2017: -45%.
• Montant moyen
Le montant moyen emprunté pour l’achat d’un logement est resté identique au cours du
deuxième trimestre de 2017, soit 153.000 euros. Par contre, le montant moyen d’un crédit à la construction a augmenté jusqu’à environ 164.000 euros.
• Taux d’intérêt
Il apparaît qu’au cours du dernier trimestre 9 emprunteurs sur 10 ont opté pour un taux d’intérêt fixe ou un taux d’intérêt variable assorti d’une période initiale de fixité des taux de minimum 10 ans. Environ 9% des emprunteurs ont opté pour un taux d’intérêt variable assorti d’une période initiale de fixité des taux entre 3 et 10 ans.
Tout sauf une surprise puisque, dans la mesure où les taux d’intérêt restent extrêmement faibles, les consommateurs belges continuent, dans leur immense majorité, de privilégier la sécurité.