
null
Les Grecs et les Romains furent les premiers à expérimenter le traitement de surface de l'argile, comme l'engobage ou l'émaillage. Ces deux procédés consistent à faire fondre la couche protectrice dans la brique de parement ou la tuile. Cette technique rend ces briques ou tuiles en terre cuite particulièrement résistantes aux algues et mousses tout en leur conférant un bel éclat. Wienerberger développe ses propres recettes d'engobe et d'émail dans une palette de couleurs quasi infinie.
L'engobage, en particulier, consiste à recouvrir d'une émulsion liquide d'engobe une brique de parement ou une tuile en terre cuite après séchage. Il s'agit d'une fine poudre d'argile colorée par des oxydes de métal et des colorants. L'ensemble est ensuite mis à cuire, ce qui a pour effet de fixer la couche extérieure sur la brique ou la tuile. Cette couche de finition bien lisse confère au produit un cachet supplémentaire. L'engobage permet généralement d'obtenir un aspect mat. Mais l'ajout de particules vitreuses dans l'engobe lui donne un brillant satiné. C'est le cas lorsqu'on applique un engobe noble, qui se situe à mi-chemin entre l'engobe et l'émail.
Alors que l'engobe est un enduit à base d'argile, l'émail est, lui, constitué de pigments céramiques, d'une petite dose d'argile pure et surtout d'une grande quantité de sable (verre). La couche d'émail est appliquée sur une tuile ou une brique de parement sèche. Après cuisson de l'ensemble, une couche lisse à l'aspect esthétique et caractéristique apparaît en surface. L'émail peut être mat, semi-mat ou brillant. Pour faire encore mieux ressortir les couleurs transparentes, les couches d'émail peuvent également être appliquées sur un engobe blanc préalablement cuit dans la masse.