
Le gouvernement flamand a adopté le 1er décembre dernier un Plan d'aménagement qui va fortement impacter la manière de construire et d’habiter.
En Flandre, 6 hectares sont octroyés chaque jour à de nouvelles constructions. Cette pression immobilière dévore les rares espaces encore disponible dans une des Région les plus densément peuplées au monde (474 personnes/km², contre 212 en Wallonie) et le prix des terrains à bâtir a atteint des sommets vertigineux.
La nouvelle résolution place l'aménagement du territoire au centre de l'action politique et entend bannir l'octroi de terrain à bâtir à partir de 2040.
Les «fermettes», bientôt un vestige du passé
Le gouvernement flamand a adopté le 1er décembre dernier un Plan d'aménagement qui va dans ce sens: l'extension du bâti sera limité à 3 hectares par jour dès 2025 et devrait s'arrêter définitivement en 2040 ou 2050 (les partis politiques doivent encore s'accorder sur l'échéance ultime).
Concernant la première étape, le ministre-président flamand Geert Bourgeois a précisé: «On peut encore construire, mais différemment et ailleurs.» Le secteur de la construction et les maîtres d’ouvrage vont donc devoir se résoudre à abandonner l’incontournable maison 4 façades à la campagne pour mieux investir les zones urbaines et péri-urbaines en privilégiant la construction en hauteur. Il s'agira également de recentrer l'activité sur la rénovation du bâti existant, selon des normes énergétiques qui seront renforcées.