Le 26 janvier dernier, le CSTC a révélé sa stratégie pour les cinq années à venir. Depuis la Gare Maritime (un bâtiment hyperdurable), un panel d'intervenants composé de collaborateurs et de partenaires du CSTC a expliqué en détail l'impact positif que le Centre de recherche entend avoir sur le secteur.
Trois axes
En précisant ses ambitions pour 2025, le CSTC affirme sa volonté de rester le guide du secteur et des entrepreneurs en particulier. Ambitions au pluriel, focalisées sur trois axes principaux. L'axe «Métier», d'abord, qui reste évidemment fondamental. Le «Green Deal», ensuite, qui comprend la durabilité accrue dans une économie circulaire et la «Construction 4.0» qui englobe la transition numérique sont des axes que notre adaptation forcée à la crise du coronavirus a mis en évidence.
Olivier Vandooren, directeur général du CSTC, évoque d'emblée une nouvelle culture du changement, pour travailler différemment et plus efficacement: «Cela vaut à la fois pour le CSTC et certainement aussi pour le secteur !» Une stratégie qu'il entend mener en coopération avec les partenaires structurels du CSTC que sont les organisations professionnelles, mais aussi en synergie avec les principaux Centres de recherche sectoriels de Belgique, tous réunis au sein de «Innovaders».
Cinq priorités
Pour concrétiser ses ambitions, le CSTC met en place un plan d'action décliné en cinq priorités:
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Aider toutes les entreprises de construction à innover;
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Maximiser la valeur ajoutée du CSTC… et de ses ressortissants;
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Adapter la communication aux groupes cibles;
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Commencer la transformation 4.0 par soi-même;
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Stimuler la collaboration et les partenariats.
Ces priorités sont appliquées comme autant de filtres pour juger l'impact réel de nos actions telles que les projets de recherche ou certaines actions de communication…
L'axe «Métier»: priorité aux besoins du terrain
La première ambition du CSTC est celle de répondre aux besoins quotidiens, aux demandes techniques et aux besoins de gestion concrets des entreprises de construction. Pour cela, le Centre passe par ses quinze Comités techniques (CT), composés de professionnels des différents métiers et présidés par des entrepreneurs expérimentés. Ils sont le trait d'union entre le CSTC et la pratique professionnelle quotidienne des membres. Ceux-ci ont besoin de réponses concrètes !
L'axe «Green Deal»: les opportunités de la transition verte
Partout, nos autorités sont confrontées aux mêmes défis sur les mêmes thèmes: les défis énergétiques, le plan climatique européen, la rénovation massive qui s'impose pour notre bâti existant, … Cela représente une énorme opportunité pour les entreprises de construction.
Clarisse Mees, chef de projet au CSTC, rappelle qu'on estime à quinze milliards d'euros par an le chiffre d'affaires potentiel des rénovations indispensables pour lesquelles le CSTC aura à mettre au point de nouvelles solutions que l'entrepreneur pourra proposer à ses clients en toute confiance.
L'économie circulaire est aussi un défi pour le secteur: celui de conserver les matériaux plus longtemps dans le cycle de vie des ouvrages de façon à minimiser leur impact environnemental. Le CSTC innove et développe des outils en vue de favoriser cette pratique nouvelle et impérieuse dans l'art de construire. Notre Centre de recherche est là pour tirer les leçons des premières expériences de construction circulaire et pour les partager avec le secteur.
La Construction 4.0, clef de l'avenir
Les nouvelles technologies numériques sont un superbe moyen d'améliorer la productivité, la compétitivité… et la qualité dans le processus de construction. Elles en améliorent aussi l'image.
Avec son «hub mobile» (remorque de démonstration) et ses deux centres de démonstration en construction, le CSTC entend mettre ces nouvelles technologies à la portée de chacun de ses membres et de leur personnel: logiciels de gestion, outils de mesure, drones, exosquelettes, scanners, BIM, cobots, Internet des objets, ...
Le mot de la fin est revenu à Johan Willemen, président du CSTC: «Affrontons l'avenir ensemble, car si seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin !»
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Victor Vicour