
La demande en droit passerelle a fortement diminué depuis la première vague de coronavirus. Cela vient notamment du durcissement des conditions d'octroi.
Selon le groupe de services RH Acerta, la demande en droit passerelle a diminué de 71% entre la première et la deuxième vague de coronavirus. Alors que 48,6% des indépendants belges en activité principale ont profité du droit passerelle au plus fort de la crise sanitaire, ils étaient 12,5% à encore en bénéficier en décembre 2020.

© Acerta
Règles relatives au droit passerelle modifiées en 2021
Depuis le 1er janvier 2021, le droit passerelle a été prolongé sous certaines nouvelles conditions. Ainsi, seules les catégories ci-dessous pourront en bénéficier:
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Les indépendants des secteurs dont la fermeture est obligatoire et les indépendants qui dépendent de ces secteurs. Cette règle reste d’application jusqu’au 28 février 2021. À partir du 1er mars 2021, seuls les indépendants qui font l’objet d’une fermeture forcée et qui cessent complètement leurs activités pourront bénéficier du droit passerelle de crise.
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Les indépendants qui subissent une baisse importante de leur chiffre d’affaires, même si leur entreprise reste ouverte, peuvent également compter sur une aide. Si le chiffre d’affaires du mois calendrier précédant le mois pendant lequel l’indépendant introduit sa demande est 40 % inférieur au chiffre d’affaires du même mois en 2019, l’indépendant aura droit à une allocation de transition de crise. Ce pilier remplace l’allocation de relance.
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Les indépendants devant interrompre leur activité pendant au moins sept jours calendrier consécutifs en raison d’une quarantaine obligatoire. Même chose si un indépendant ne peut pas travailler pendant sept jours parce qu’il doit garder un ou plusieurs enfant(s) de moins de 18 ans ne pouvant se rendre à la garderie ou à l’école. Ou parce qu’il doit s’occuper d’un enfant atteint de handicap ne pouvant bénéficier de la garde ou des soins habituels en raison des mesures liées au coronavirus.