
Les primes énergie et l’appel à projets «Bâtiments exemplaires bruxellois» (Batex), deux des principaux incitants financiers à la construction durable de la Région, se sont avérés très positifs en termes de développement économique pour Bruxelles.
Avec une dépense publique d’à peu près 20 millions d’euros par an, les primes énergies génèrent plus de 150 millions d’euros d’investissement. Autrement dit, chaque euro de prime se traduit par plus de 7 euros investis dans la construction en Région bruxelloise. D’après une analyse réalisée par la Confédération Construction Bruxelles-Capitale, les primes énergie octroyées entre 2013 et 2015 ont conduit à la création ou au maintien d’entre 800 et 1.800 postes de travail annuels, parmi lesquels entre 500 et 1.000 seraient bruxellois.
500.000 m2 durables
De même, 1 euro de subventions dans des bâtiments exemplaires bruxellois se traduit par plus de 24 euros investis dans le secteur, ce qui a fait de cet instrument un grand succès menant à la construction de plus de 500.000 m² de bâtiments durables dans la capitale.
Un «plus» pour 1.800 entreprises
Plus de 1.800 entreprises de construction ont ainsi pu faire profiter annuellement leurs clients des primes énergie. Le fait d’avoir participé à des chantiers Batex a également été un levier à l’innovation technique pour beaucoup d’entrepreneurs dans leur transition vers la construction durable, leur permettant
d’augmenter le niveau de performance des projets (isolation, étanchéité à l’air, matériaux durables). Enfin, comme les maîtres d’ouvrage qui bénéficient des primes font appel à des professionnels pour leurs travaux, ces primes constituent un bon outil dans la lutte contre le travail au noir.