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La Banque Nationale Belge a annoncé que les banques devront désormais prendre en compte l’efficacité énergétique d’un logement pour l’octroi d’un crédit hypothécaire. La Confédération Construction lui a répondu, en déclarant qu’il est préférable d’augmenter la capacité d’emprunt des acheteurs.
La proposition de la BNB n’a pas convaincu l’organisation sectorielle. En effet, cette proposition part du principe que les banques tiennent compte de l’efficacité énergétique d’un logement pour l’octroi d’un crédit. Or, lors de l'achat d'un logement, l'on utilise souvent l'intégralité du crédit emprunté pour financer l'achat du bien. Conséquence douloureuse: il n'y a plus de ressources pour une rénovation énergétique.
C’est pourquoi, la Confédération propose d’augmenter la capacité d'emprunt des acheteurs. Cela peut se faire en appliquant les règles selon lesquelles la valeur de la maison après rénovation énergétique est prise en compte, ou en appliquant le principe ‘loan + energy to income’ au lieu du ‘loan to income’. Selon ce principe, l'impact de la facture énergétique est intégré dans la capacité de remboursement. Selon l’organisation sectorielle, ces mesures n'ont pas de coût budgétaire en soi, mais elles obligent les gouvernements à faire pression sur les organismes de prêt pour qu'ils agissent de la sorte.